Viens au pays des Schtroumpfs, tout est merveilleux...

Mais qu'est-ce qui peut bien rendre le pays des Schtroumpfs si schtroumpfant, hormis leur régime communiste utopique et la Schtroumpfette ? Eh bien tout simplement leur petite schtroumpf, rendant plus facile l'observaschtroumpf des atomes !



 Et qu'y ont-ils schtroumpfé d'intéressant ?

Schtroumpf atomique !

Déjà, ils nous ont expliqué comment se schtroumpfait un atome. C'est pas rien, hein. Alors de ce qu'on en sait, les atomes sont schtroumpfés d'un noyau de neutrons et de protons, autour duquel gravitent des électrons. Dans un atome, il y a autant d'électrons autour que de protons au centre. Le nombre de neutrons est parfois indifférent, et interviendra dans la radioactivischtroumpf (dont je parlerai un jour dans un autre article, peut-être, on verra).

 Image sournoisement volée à sciencejunior.fr

C'est uniquement le nombre de protons qui va différencier un élément d'un autre. Je vous schtroumpferai à la fin de l'article pourquoi seulement les protons, et non pas les électrons. Un atome à un proton correspond à un élément ; deux protons : une autre élément ; et caetera.

Classification schtroumpfique des éléments

Un jour, un poivrot russe, dont la vie se résumait à schtroumpfer la proportion optimale d'alcool dans une vodka, croisa un Schtroumpf qui lui donna un petit tableau. Ce russe baptisé Mendeleïev en fit un agrandissement que voici :



Les données les plus importantes dans ce tableau sont le nombre atomique (en haut à gauche de chaque case), et le nom de l'élément en bas. Les autres indications, je les détaillerai une autre fois. Peut-être. On verra.

On peut voir que les nombres atomiques vont de 1 à 114, avec un trou à la place du 113 parce que c'est un élément que je n'ai pas encore découvert. Je l'appellerai Tontondubled (Tdb). Plus ce nombre augmente, et plus les éléments sont complexes, instables et schtroumpfs. On va donc se contenter de comprendre les deux premières lignes du tableau, c'est déjà pas mal.

C'te bordel inschtroumpfable...

Autour d'un noyau, gravitent les électrons. Mais ceux-ci n'y sont pas présents comme le seraient des mouches à merde autour d'une m****. Ni comme les planètes d'un système solaire. En fait, ils sont organisés en niveaux d'énergie, soit en couches et sous-couches ! La première ligne du tableau indique une première couche, laquelle ne comprend qu'une sous-couche. La deuxième ligne, correspondant à la seconde couche, a droit à une deuxième sous-couche. Un dernier détail : la première sous-couche de chaque couche peut contenir deux électrons, la deuxième en schtroumpfant six.
Pour éclaircir tout ça, on a donné des "noms" aux sous-couches. La première se nomme s, et la seconde p. Ainsi, on empile les électrons dans cet ordre :
- couche 1, sous-couche s -> deux électrons maximum.
- couche 2, sous-couche s -> deux plus deux = quatre électrons.
- couche 2, sous-couche p -> deux plus deux plus six = dix électrons.

En fait, cela permet de donner la configuration électronique de chaque élément ! Prenons par exemple l'oxygène qui a huit protons. On remplit la sous-couche s de la première couche, puis la sous-couche s de la seconde, et on met les électrons restants dans la sous-couche p. On obtient :
1s² 2s² 2p
Par exemple, 1s² signifie : deux électrons dans la sous-couche s de la couche 1. Si on cumule avec 2s² et 2p⁴, ça nous donne : 2+2+4=8 électrons !


Et la partouze elle inschtroumpfvient quand ?

Vous me connaissez, pas d'histoire passionnante sans copulaschtroumpf. En fait, un atome c'est un club échangiste d'électrons.

Les électrons vont généralement par paire quand ils le peuvent. Et quand ils ne peuvent pas trouver un conjoint dans leur atome, ils vont chercher dans les atomes voisins. Alors, que se passe-t-il lorsque deux atomes d'hydrogène se croisent ? Leurs électrons vont entrer en résonance et se lier, donnant naissance à la molécule la plus simple qui soit : le dihydrogène.

Schtroumpf bac+5 schématisant le dihydrogène pour nous, humains.

Pour la petite précision sur le nombre de protons et d'électrons, il peut arriver qu'un élément gagne ou perde des électrons ! Par exemple, l'atome de fer contient 26 protons et 26 électrons, mais il arrive que le fer perde deux voire trois électrons ! Ce n'est alors plus un atome, mais un ion. Son noyau a toujours 26 protons, mais les électrons gravitant autour sont au nombre de 24 ou 23. On parle alors d'ions Fe²⁺ et Fe³⁺, le symbole + désignant la charge électrique de ces ions (les électrons étant chargés négativement, leur perte entraîne une charge positive). Ce phénomène provient d'une notion de stabilité que je développerai une autre fois. Peut-être. On verra.

2 commentaires:

patricia a dit…

je n'aurai qu'un mot : stroumpfant !

Jeremy a dit…

Peut-être ?! Non mais ho on attend la suite, si j'avais eu des schtroumpfs lors des cours de physique ça m'aurai sûrement plus intéressé !

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